Théâtre

La Chapelle des Antonins est l’une des trois scènes de la Factory.

01 — Compagnie Adéquate

Danse – 11 au 18 juillet – 10h15

Partant de la chanson d’amour courtois « Douce dame jolie » de Guillaume de Machaut (xıve siècle), les chorégraphes Lucie Augeai et David Gernez s’emparent d’un thème vieux comme le monde et qui pourtant traverse les âges. Un étonnant quatuor en corps, musiques et en voix qui se croisent, se mêlent et revisitent le jeu amoureux : de la séduction à l’attente, du désir au regret.

02 — Yvon Martin

Comédie – 6 au 31 juillet – 11h20

Nous sommes en 2080. Le père de Léonard s’appelait Alexandre et il vient de mourir après une vie longue, aventureuse et engagée. Né en l’an 2000, il a connu des temps bien difficiles pour l’humanité. Il a participé par ses actions citoyennes à un changement nécessaire de civilisation. Et c’est ici même qu’il a agi, en France, dans sa ville, avec ses voisins, avec celles et ceux qui vivent à portée de voix, à portée de bras.

03 — Théâtre d’Anoukis

Seul en scène – 7 au 31 juillet – 13h

Le théâtre : est-ce bien nécessaire ? Voilà ce qu’un spectateur ne connaissant rien au théâtre essaye de comprendre. Après la découverte de cet endroit et de nombreuses questions posées directement à ses camarades spectateurs, il s’aventure sur la scène et s’essaye au seul texte qu’il connait de nom : être ou ne pas être. Mais entrer sur le plateau l’emmènera bien plus loin qu’il ne l’avait prévu…

04 — Grand Boucan

Théâtre contemporain – 7 au 31 juillet – 14h40

Le Docteur Storm nous met en garde : les coûts astronomiques engendrés par le vieillissement de la population menacent tout notre édifice social et notre sécurité matérielle chèrement acquise. Heureusement La CPTEH (Commission sur la Phase Terminale de l’Être Humain) a rendu ses conclusions et propose des solutions novatrices. Ses préconisations risqueront peut–être de heurter l’opinion publique. Quelle stratégie de communication adopter pour convaincre les citoyens qu’une mort moderne, digne et utile, doive être librement consentie à un âge déterminé?

05  —  Yves Cusset

Seul en scène – 7 au 18 juillet – 16h15

Ce petit bijou d’humour philosophique et de pensée joyeuse, sorti de la tête d’un prof de philo converti en humoriste, a déjà été joué plus de 400 fois en France et à l’étranger, et il revient tout beau tout neuf dix ans après son dernier passage dans le Off d’Avignon. C’est l’histoire d’un homme – mais cela pourrait tout aussi bien être une femme – qui se découvre philosophe à son insu et va se livrer à un petit exercice de philosophie sauvage pour guérir des questions qui l’assaillent : la mort vaut-elle la peine d’être vécue ? L’amour est-il aimable ? Comment faire autrement que de se demander pourquoi ? Et bien d’autres encore…

06  —  Yves Cusset

Seul en scène – 20 au 31 juillet – 16h15

Poétique, drôle et terrifiant tout à la fois, voici le récit de vie d’un homme trop petit confronté à un monde trop grand pour lui. Il nous entraîne dans les méandres de son esprit et nous livre sa vision du monde et sa philosophie de la vie. Une plongée en apnée dans le cerveau d’un déficient intellectuel dont on aperçoit à nos dépens toute l’étonnante efficience de pensée, en même temps que dans une tragédie qu’on voit se nouer progressivement sans pouvoir en deviner le dénouement.

07 — Marie-Hélène Goudet

Seule en scène – 7 au 31 juillet – 18h10

« Mourir ? Moi vivante JAMAIS ! » Ferdinande Mouthe, 44 ans, vivante. Immortelle même ! Enfin… c’est ce qu’elle se plaît à croire. Pour conjurer le sort, elle collectionne depuis son plus jeune âge les avis de décès. « Lire la mort des autres, ça vous rappelle que vous êtes en vie. Et que mourir…ça n’arrive qu’aux autres ! ». En interprétant, dans un basculement incessant, différents personnages qui auront marqué son existence, la comédienne nous raconte l’histoire « auto-dérisoire » de Ferdinande Mouthe, qui résonne ici comme un hymne aux mortels que nous sommes, et nous parle de manière jubilatoire du sens de la vie

08  —  Les vagabonds

Théâtre contemporain – 7 au 31 juillet – 19h50

À la suite d’un rêve lui révélant l’existence d’un trésor caché, Santiago, jeune berger andalou, décide d’entreprendre un voyage. Ce périple le conduit d’Andalousie jusqu’au pied des pyramides, en passant par Tanger et le désert du Sahara. Ce voyage initiatique le mènera à la rencontre de l’Alchimiste. Celui-ci lui apprendra à écouter son cœur, à lire les signes du destin et, par-dessus tout, à aller au bout de son rêve. Ce merveilleux conte philosophique, destiné à chacun de nous, vous fera voyager et réfléchir sur le sens de la vie tout en vous transportant dans une aventure épique.

09 — One week

Tragédie – 7 au 31 juillet – 21h45

Une adaptation du texte de Racine où les paroles de l’héroïne, montées bout à bout, s’égrènent en un long monologue. Dans ce solo, Phèdre s’adresse à des absents. Tout se passe comme s’ils étaient des fantasmes, des voix intérieures, des visions issues de son imagination maladive… Ce point de vue particulier nous fait découvrir autrement la tragédie, de manière plus directe. Débarrassée des personnages et des intrigues secondaires, elle prend la dimension d’une étude subjective de l’être dans sa solitude originaire. Elle permet de rendre compte de l’universalité et de l’ancestralité des tourments féminins.